Vendredi soir dernier (19/09), nous étions 6 chez Patrick à nous affronter en DBM. 3 tables de jeu où s'opposent : Ono 6 (Olivier) avec des Touareg face à Philippe et ses Russes. Georges à la tête de ses Coréens, dont la quasi totalité de son armée est retranchée derrière des fortifications, fait face à Michel qui joue des vikings. Enfin, je rencontre Patrick et ses samouraïs face auxquels j'oppose péniblement de pauvres berbères.
Sur les deux autres tables, Michel à gagné tant bien que mal en réussissant à prendre les fortifications coréennes. Sans une armée de vikings je ne pense pas qu'il y soit parvenu. De son côté, Philippe à également triomphé des touaregs d'Olivier (argh !!!!! le Dieu des dés n'est vraiment pas avec lui).
Notre partie avec Patrick débuta assez tardivement par ma faute. Nous commencions à déployer notre premier corps vers 22 h 30 environ. Malgré une agressivité de 4, je me retrouve en défense. Le choix est simple, l'adversaire est plus nombreux, plus mobile et plus puissant, il faut que je pourrisse le terrain et que je m'y ancre.
Sachant que son armée à une masse importante d'Ax (I), de Bw (S) et Bd (F), je choisi de poser des collines escarpées ainsi que de l'oliveraie. Un terrain difficile est plus délicat pour ses troupes mais idéal pour mes nombreux psilois (j'en ai 24 dont la moitié sera en support des Sp).
La pose du terrain m'est assez favorable pour une position de défense. Mon aile gauche porte deux collines escarpées et une oliveraie. A ma droite une petite oliveraie portège partiellement mon flanc et une colline escarpée, plus imposante se trouve sur ma droite dans la zone de mon adversaire.
Je place au centre mes deux corps de Sp soutenues et quelques Lh (S) pour distraire l'adversaire. L'aile droite est protégées par des Lh et quelques Ps dont certains sont en embuscades dans l'oliveraie. Sur l'aile gauche, mon 3e corps composé de 3 Lh + 1 Gn Cv va essayer de retarder au maximum le rouleau compresseur qui lui fait face. Quelques Ps sont cachés derrière l'arrête des collines escarpées et d'autres sont dans l'oliveraie.
Face à mes pauvres berbères, Patrick déploie ses troupes. Le centre est occupé par ses Bd (F) flanqués par deux groupes de Bw (S). Chacune des ailes est occupée par un corps de Cv appuyé par une masse imposante d'Ax (I).
La déploiement terminé, Patrick avance ses troupes. Rapidement, je me sens submergé sur les ailes. Sa Cv, d'un côté comme de l'autre, m'oblige à reculer mes pauvres Lh. Voyant l'avantage se dessiner pour lui, Patrick fait intervenir ses Ax (I) sur chacun des flancs. Sur mon aile gauche, tandis que la Cv de mon adversaire bloque mes mouvements, ses Ax (I) se précipitent vers les éléments de terrain où 6 malheureux Ps attendent de recevoir le choc de près d'une vingtaine d'auxiliaires. A ma droite, alors que la Cv ennemie avance et que les Ax (I) ont franchit la colline, mes Lh ont été repoussés dans leur retranchement et mes Ps se sont précipités, à reculons, vers l'oliveraie.
Pendant ce temps, au centre, Patrick est plus pressent que jamais. Ses archers sont presque à distance de tir. Ca va commencer à chauffer. Mon sentiment de début de partie se confirme : je n'ai vraiment pas grand chose pour arrêter mon adversaire. Le but est donc de tenir et attendre la faute du général adverse pour pouvoir en profiter. Mais Patrick est un joueur patient et réfléchit. Il ne commet pas d'erreur. Alors pour éviter une charge trop violente des ses Bd (F) je décide de manoeuvrer mes deux coprs de Sp (dont l'un est inférieur) en les tournant légèrement, le centre vers l'extérieur. Cette position obligera mon adversaire à briser sa ligne s'il veut venir au contact.
Alors que je suis prêt à recevoir le choc, Patrick arrête ses troupes à distance de tir et retient ses Bd (F). La pluie de flèches commence et fait reculer quelques Sp grâce à de bons jets de dés en ma faveur. Mais si je reste immobile au bout d'un moment ça risque de mal tourner pour moi d'autant que mon aile gauche commence à craquer.
Contrôlée par le général en chef, la ligne de Bd (F) ne bouge toujours pas et les archers japonais s'en donnent à coeur joie de pouvoir s'entraîner sur des cibles immobiles. La situation n'est plus tenable. Je décide de passer à l'offensive pour tenter quelque choses sinon j'y passe.
Aidé de leur général qui va se mettre en première ligne, mes Sp chargent et les Ps restent derrière pour couvrir d'éventuels trous qui pourraient voir le jour. Quelques unes de mes troupes arrivent au contact des Bw (S) mais la plus grosse partie doit affronter les Bd (F). Ca va se jouer au dé, partant à 5 conre 5. Je commence par mon général face à un Bd (4 vs 3). Remportant le combat, je m'offre un débord important. La suite n'a été qu'un jeu de repoussement mutuel, un coup je gagne et il recule, un coup je perds et il avance.
Pour apporter le surnombre et venir aider les Bw (S) en difficultés face aux Sp, Patrick fait avancer ses Ax (I) sur mon aile droite et scinde une partie de sa cavalerie qui se dirige vers le centre. L'enveloppement commence à être étouffant.
Je fais monter en première ligne deux Lh pour couvrir le flanc des Sp qui sont aux prises avec les Bw et qui commencent à gagner du terrain. Mes deux Lh auront été héroïques. L'une c'est sacrifiée face aux Cv menaçant. L'autre on en reparlera plus tard, elle sera décisive mais je ne le sais pas encore.
Nous commençons à perdre tous deux des plaquettes dans notre ligne de bataille. Les deux trous qui se sont formés dans ma ligne ont été immédiatement couverts par mes Ps restés en retrait, tandis que mon adversaire n'a rien pour combler les siens. Les combats sont tellement acharnés que je n'ai pas osé prendre de photos (censure oblige).
Sur mon aile gauche, mes deux Ps qui tenaient la colline se sont fait ballayés par les auxiliaires, exposant ainsi mon flanc. Une contre-attaque de deux autres de mes Ps permet d'éliminer deux Ax (I) un peu isolés du reste du groupe dans l'oliveraie. Ces quelques pertes, ici et là, que j'aurai pu faire à mon adversaire auront leur importance pour la suite des évènements.
Sur ma droite, 5 plaquettes de Sp (une a été éliminée au tir) réussissent à éliminer 4 plaquettes d'archers sur 6. Tandis que les combats font toujours rage au centre, Patrick dirige son général en chef vers les archers en difficultés pour leur prêter main forte et prendre de flanc mes Sp qui se retrouvent quelque peu isolées.
Mon second Lh, monté en première ligne, vient apporter un débord avantageux à mes Sp en combat face à des Bd (F) sur la droite extrême de ce qui reste de ma ligne de bataille. Je commence le combat où j'ai le débord et j'arrive à repousser mon adversaire. L'autre Bd (F) se retrouve débordé deux fois et, grâce au bonus du Fast, est éliminé.
A son tour de jeu, voyant un nouveau trou se créer dans sa ligne Patrick y envoi son général en chef pour le combler et venir se mettre en ligne avec le Bd qui venait d'être repoussé. C'est le signe que j'attendais. Aidé par la chance, si les jets de dés me sont favorables, le cours de la bataille peu peut être tourner en ma faveur. C'est à moi de jouer. Je lance mes Sp à l'attaque sur son C-in-C et le Bd (F) qui le flanque. Mes Sp ne peuvent pas tuer la Cv, au pire elle va fuir.
Alors j'envoi, je précipite devrais-je dire, mon second Lh, face avant, derrière le C-in-C et la Bd (F) leur interdisant toute possibilité de recule. Je commence le combat face au général qui se trouve débordé, nous partons à 5 vs 3 en ma faveur, ne pouvant reculer le shogun rend l'âme. Le Bd (F) qui l'accompagnait suivra le même chemin (aux vestiaires).
Compte tenu des pertes accumulées et la perte du C-in-C, le coprs principal de Patrick est démoralisé. Les pertes infligées dans les autres corps (principalement sur les Ax (I)) permettent d'atteindre le quota nécessaire à la déroute totale de l'armée adverse. Grâce à une erreur d'inatention de mon adversaire et un peu de chance aux dés, les berbères sont victorieux mais ont payé un lourd tribut.
Sans cette petite ouverture que m'a offert Patrick, j'aurai très certainement perdu cette partie, en tout cas c'était bien mal engagé pour moi.
Merci Patrick. Ce fut une agréable mais bien difficile partie.